mercredi 13 janvier 2010

La motivation (Partie 2)


Dans la dernière mise en ligne, nous avions commencé à explorer les éléments nécessaires à la découverte de la motivation la plus puissante : la motivation interne. Comme vous l’avez peut-être remarqué, l’objectif ultime est souvent quelque chose auquel on est très attaché, et évoque une émotion forte. Je veux vous rassurer : c’est normal, c’est bien et c’est exactement ce que l’on recherchait.

POURQUOI?
Pourquoi voulions-nous ce que nous voulions? C’est spécialement à ce moment précis qu’il faut être extrêmement honête avec soi-même, parce que c’est ici qu’on va trouver la véritable raison ou motivation qui dictera tout ce qu’on fera.

Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?
La meilleure manière de trouver La Raison est de demander « Pourquoi? » ad nauseam. C’est seulement lorsque nous ne sommes plus capable d’y répondre (et ça prend plus de temps que vous le pensez) que vous saurez l’émotion de base qui sert de « driving force ». Ce sera souvent une émotion primordiale, tel que la peur, la colère ou la tristesse. Peu importe, il faut trouver cette émotion, car une connection émotionelle est beaucoup plus difficile à rompre.

Tel que vous pouvez le remarquer, les émotions que j’ai listées ne sont pas des plus amusantes. Ce n’est pas impossible de pleurer durant ce processus, mais il est obligatoire d’être conscient de nos raisons. Voilà pourquoi je suggère de ne pas faire cette partie seul. Peu de gens, sinon personne, n’a la force émotionnelle pour trouver cette partie d’eux. Il leur faut quelqu’un qui continuera de leur demander « pourquoi? » quand on ne veut plus.

Il ne faut surtour pas sous-estimer la puissance de la motivation émotionelle. Fedor Emelianenko, compétiteur en Combat Ultime affirme qu’il entre dans le ring avec l’idée que son adversaire cherche à faire du mal à sa famille. Il a une fiche de 30 victoires et seulement 1 revers. Sa seule défaite a été du à une coupure, et il a ensuite dominé son adversaire dans le rematch. Un fumeur qui peut sortir dehors en t-shirt quand il fait -30°, sans le vent, pour une cigarette doit avoir mis beaucoup de valeur sur sa cigarette si elle vaut plus qu’éviter le froid qu’il sentira.

Quand vous réussirez, comment vous sentirez-vous?
On peut utiliser cette question pour mieux déterminer l’importance que cet objectif a pour vous. On doit regarder plus loin que les avantages évidents, et voir comment cette transformation vous affectera dans toutes les sphères de la vie.

La santé va s’améliorer. Comment est-ce qu’on va ressentir cet avantage? Donner des exemples tel que pouvoir courir 5km ou soulever 100lbs de plus ne veut rien dire pour la grande majorité du monde autre que les athlètes. On parle de pouvoir utiliser les marches sans avoir peur d’être complètement trempe, de pouvoir transporter toutes les épiceries sans se fatiguer, ou d’avoir assez d’énergie à la fin de la journée pour jouer avec les enfants.

Avec sa nouvelle image corporelle, sa confiance va augmenter. Qu’est-ce que ça vous rapportera? Est-ce qu’on aura moins peur de sortir avec les amis? Pouvoir aller s’acheter des vêtements sans la crainte de ne pas pouvoir fermer le zipper veut dire beaucoup.

Comment vous sentirez-vous si vous échouez?
Maintenant que vous réalisez tous les bienfaits que cette transformation aura sur votre santé, sans mentionner les améliorations que vous verrez dans votre vie personnelle et sociale, nous allons nous attardez à une image bien plus sombre. Trois mois (ou six, ou douze...) plus tard, et on est encore à la même place. Comment vous sentez-vous? Frustration, embarras, désespération. Est-ce que vous avez déjà vécu un regain en poids? Alors vous savez exactement ce que représente un échec.

Suite de cet article :
La motivation (Partie Finale)

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