lundi 22 novembre 2010

Bien gérer la sécrétion de Leptine dans une optique de perte de poids

Pour faire suite à l'article de la semaine dernière, je voulais vous faire part des impacts que pouvait avoir la Leptine au niveau de l'estomac, car il est important de comprendre que cette hormone n'est pas seulement sécrétée par le tissus adipeux mais aussi par l'estomac dans le contrôle de la faim. En ce sens, j'ai fait appel à Sébastien Lacroix bachelier en biochimie, maître en recherche clinique ainsi qu'étudiant au doctorat en nutrition. Ses connaissances nous seront utiles afin de mieux comprendre le rôle de la Leptine.


Bien gérer la sécrétion de Leptine dans une optique de perte de poids


Comme vu la semaine dernière, la Leptine provenant du tissu adipeux est une hormone importante dans la régulation de la prise/perte de poids.  Cependant, nous n’avons pas parlé de celle provenant de l’estomac qui a un rôle tout aussi important.  C’est d’ailleurs la Leptine gastrique qui peut être contrôlée au quotidien et qui peut nous permettre de perdre ou de maintenir notre poids.

Avant de discuter de ce qui peut être fait pour influencer les niveaux de Leptine, attardons-nous d’abord à comprendre comment elle agit.

La Leptine gastrique

La Leptine est une hormone anorexigène importante dans la croissance qui sert de messager pour signifier au cerveau que le corps a suffisamment de réserve de gras/énergie pour initier la puberté et la fertilité.  Une fois la puberté complétée, la Leptine a pour rôle le maintient des réserves de gras corporel à des niveaux physiologiques adéquats.  Comme vu dans le dernier article, plus le gras corporel est abondant, plus les niveaux de Leptine seront élevés pour tenter de freiner la prise alimentaire.

Afin de voir la suite de cet article, cliquez ici

lundi 15 novembre 2010

La leptine...l'hormone à contrôler pour diminuer votre taux de gras

D'abord et avant tout, je tenais à vous remercier pour l'intérêt que vous portez à mes articles. Sans vous, rien de tout cela ne serait aussi intéressant à faire. Vous faites en sorte que j'ai de plus en plus le goût de pousser mes articles à devenir le plus intéressant possible. Et merci à tous pour tous ces encouragements.

Suite à cette petite brise d'émotion, je tiens à vous dire que cet article sera des plus prometteurs. Lors de l'article concernant le sommeil et la perte de masse musculaire en situation de restriction calorique, j'ai fait allusion au fait que le manque de sommeil pouvait avoir un impact sur deux hormones importantes ayant un impact sur votre capacité à diminuer votre pourcentage de gras, en l’occurrence la leptine et la ghréline. Ainsi, le contenu de cet article traitera exclusivement du rôle de la leptine ainsi que de ses impacts sur votre capacité à perdre l'excédant de gras, que vous ayez beaucoup de poids à perdre ou que vous vouliez obtenir une définition musculaire digne de porter ce nom. Je vous le garantie, cet article vaut vraiment la peine d'être lu.

Voir l'article ici : http://www.katalysis.ca/fr/articles/diminuer-votre-taux-de-gras-en-controlant-la-leptine-172


lundi 8 novembre 2010

Le type de gras que vous mangez pourrait-il influencer la qualité de votre sperme?

Comme le titre l'indique, cet article s'adresse plutôt à messieurs. Ceci dit, toute femme ayant à coeur la santé du sperme de son homme se doit de lire ce qui suit.

Vous feriez mieux de vous surveiller messieurs, car si vous consommez des hamburgers, des frites, un bon steak bien gras ou tout autre type de gras saturé ou monoinsaturé, votre sperme pourrait en souffrir.

Selon une étude publiée par American Society for Reproductive Medecine, les hommes qui consomment plus de gras saturé et monoinsaturé auraient des spermatozoïdes bien moins «performants». L'auteur de la recherche, Dr. Jill Attaman, affirme qu'il y aurait un lien étroit entre nos habitudes alimentaires en termes de consommation de gras et notre «capacité de reproduction» (qualité du sperme).
"We observed significant relationships between dietary fat and semen quality[...] This shows an association between modifiable lifestyle factors, specifically nutrition, and male fertility potential."
 Ainsi, il semblerait que les hommes qui ont une alimentation plus riche en acides gras essentiels polyinsaturés Oméga-3 et Oméga-6 (poisson, grains entiers, etc.) possèdent des spermatozoïdes plus en santé. Les raisons ne semblent pas très claires en ce moment selon le Dr. Jill Attaman . Ce qui est cependant certain est que les sujets qui consommaient plus d'acides gras polyinsaturés (Oméga-3 et Oméga-6) avaient des spermatozoïdes 41% supérieurs à ceux qui avaient une alimentation plus riche en acides gras saturés et 46% supérieurs à ceux qui consommaient plus d'acides gras monoinsaturés.

Les raisons sont encore mal connues, mais le Dr. Jill Attaman affirme néanmoins que les acides gras polyinsaturés jouent un rôle important dans la composition des cellules des spermatozoïdes. C'est d'ailleurs ce qui permettrait d'expliquer que les sujets qui avaient une alimentation plus riche en Oméga-3 et Oméga-6 avaient des spermatozoïdes avec une meilleure morphologie en terme de grosseur et de constitution ainsi qu'une meilleure mobilité, les rendant ainsi plus performants; ce qui explique par le fait même leur «supériorité».

Sources de gras Saturés et Monoinsaturés
Les principales sources de gras saturés se retrouvent dans toutes les graisses animales (graisse de porc, graisse de boeuf, graisse de canard, beurre, crème, etc.). Par contre, nous pouvons aussi les retrouver dans le règne végétal, comme dans l'huile de noix de coco ainsi que de l'huile de palme.

En ce qui concerne les acides gras monoinsaturés, nous en retrouvons de bonnes quantités dans l'huile d'olive,  l'huile d'arachide, de canola, de sésame, le beurre d'archide, etc.

Sources d'Oméga-3 et Oméga-6
Après cela, vous devez certainement vous demander quels aliments sont riches en Oméga-3 et Oméga-6. Voici un petit tableau qui illustre bien l'importance de ces deux types d'acides gras essentiels ainsi que leurs sources, soit dans quels aliments nous les retrouvons :


La meilleure source d'Oméga-3 demeure toujours le poisson ou les huiles de poisson, car comme nous pouvons le voir dans le tableau, une opération chimique de moins («à l'aide d'enzymes») est nécessaire afin que le corps puisse le métaboliser et l'utiliser. En ce qui concerne l'Oméga-6, sa meilleure source demeure le soya et l'huile de soya.

Bref, il est à noter qu'il ne s'agit là que d'une étude de corrélation. Des liens ont été établis entre la consommation d'acides gras polyinsaturés et la santé des spermatozoïdes en comparaison avec une alimentation plus riches en acides gras saturés et monoinsaturés. Pour ce qui est de ce lien, l'étude semble concluante. Par contre, il n'y a encore rien qui démontre un quelconque lien de cause à effet entre le type de gras et la qualité des spermatozoïdes. Ceci dit, il va sans dire que les recherches tenteront d’approfondir le sujet.

En conclusion, je vous laisse sur une conclusion que le Dr. Jill Attaman a su tirer:
"Not only is it true that we are what we eat, but we start to be so before we are ever conceived [...] The dietary pattern of a father-to-be is affecting the composition of the sperm that will be delivering half of the genes to a future son or daughter. So, it's one more reason to choose our foods wisely"
Que de paroles sages ! Ce n'est pas seulement vrai que nous sommes ce que nous mangeons mais nous commençons même à l'être avant même d'avoir été conçus, affirme-t-il. Gardons en tête que le type de graisses qui fait partie de nos habitudes alimentaires affecte directement ou indirectement la qualité des spermatozoïdes qui livreront la moitié des gênes qui constitueront votre fille ou votre garçon.

Source: Jill Attaman, M.D., instructor in obstetrics, gynecology and reproductive biology, Harvard Medical School, Boston; MedlinePlus,  U.S. National Library of Medicine